Non. L’Ethereum et le Bitcoin ne sont pas les équivalents modernes des guerres classiques du Cola des années 1980. Il s’agit d’actifs numériques fondamentalement différents. Bien que Coke et Pepsi aient leurs différences, ce sont fondamentalement des boissons non alcoolisées. Ethereum et Bitcoin sont construits sur des architectures différentes, et maintenant que la fusion Ethereum a enfin eu lieu, ils utilisent des stratégies de minage fondamentalement différentes.
Pour comprendre pourquoi Ethereum passe à la preuve d’enjeu alors que Bitcoin reste sur la preuve de travail, il est important de savoir que les deux actifs sont fondamentalement différents. Les monnaies ont des philosophies, des stratégies commerciales et des objectifs très différents, et nous devons les évaluer en fonction de leur contexte et de leurs besoins.
Ethereum s’est développé pour devenir une infrastructure technologique déléguée pour les actifs créatifs comme les NFT. Cela permettrait aux investisseurs en capital-risque et autres de soutenir financièrement, d’échanger et de parier sur ces produits dans le cadre des structures de nos systèmes monétaires et financiers actuels.
Ethereum ne prévoit pas d’ajuster les structures monétaires ou financières qui dictent notre monde actuel, et il n’y a pas d’effort organisé pour placer l’ETH au centre des initiatives de justice sociale, économique ou climatique et des efforts de construction communautaire.
Ethereum cherche à fournir une couche de base pour la créativité et le capital dans le cadre des mêmes structures de gouvernance centralisées qui sont typiques des banques et des entreprises technologiques, telles que Meta et Google.
Vous pouvez choisir vous-même si vous voulez utiliser Ethereum et comment vous voulez l’exploiter. Cependant, il est inutile de consommer plus d’énergie via PoW car Ethereum a déjà un but et un objectif précis.
Le bitcoin a été créé en 2008 comme un moyen de répondre directement à la crise financière mondiale qui a causé des dommages à de nombreuses personnes. Il cherche à changer le fonctionnement des systèmes monétaires et financiers, et à faire progresser les droits de l’homme, l’inclusion économique et la production/consommation d’énergie moderne. Le bitcoin n’est pas contrôlé par une personne ou un groupe de personnes, ce qui signifie que tout le monde peut l’utiliser sans l’autorisation de quiconque.
Le bitcoin est un actif décentralisé qui utilise la preuve de travail et un protocole transparent pour guider ses opérations. Cela permet à la communauté Bitcoin de se gouverner elle-même par consensus.
La preuve de travail de Bitcoin reste un moyen essentiel de préserver la décentralisation et l’impossibilité pour un petit groupe de parties prenantes de modifier arbitrairement l’offre de l’actif et d’autres caractéristiques.
La migration d’Ethereum vers la méthode Proof-of-Stake n’est peut-être pas un gros problème si l’on considère ses objectifs et ses cas d’utilisation. On pourrait arguer que ces derniers exigent en fait le passage à la PdS. On ne peut cependant pas en dire autant du bitcoin.
Le bitcoin résiste à la censure et est fiable, offrant un actif monétaire facile d’accès à toute personne dans le monde. L’utilisation de la preuve de travail par le bitcoin est essentielle à son succès en tant qu’actif qui modifie progressivement nos systèmes monétaires et financiers.
L’adoption mondiale et les cas d’utilisation d’Ethereum et de Bitcoin démontrent leur véritable impact. Par exemple, les gens n’ utilisent pas l’Ethereum pour échapper aux persécutions politiques, construire des économies locales durables et créer de nouveaux outils de paiement et de règlement financier à faible barrière – comme le réseau Bitcoin.
En outre, les mineurs d’Ethereum ne se sont pas mobilisés pour inciter à la construction d’installations de production d’énergie renouvelable ou pour capter l’ énergie résiduelle, comme c’est le cas pour les mines de Bitcoin.
Ethereum et Bitcoin sont des actifs fondamentalement différents, avec une adoption et des cas d’utilisation différents, nécessitant un consensus et des mécanismes différents pour leur gouvernance permanente. L’Ethereum passe au PoS, et si c’est une bonne nouvelle pour l’ETH, ce n’est pas forcément pertinent pour le Bitcoin. Ils ne sont pas les Coke et Pepsi de l’ère cryptographique.
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